Le soleil du matin n’est-il pas le plus beau, le plus doux, le plus merveilleux des soleils ?
Jamais il ne brûle mais toujours il caresse,
Comme un préambule à une vie de paresse.
Il est humble, candide, t’abord timide, vaillant il devient puis solide.
Comme une fleur que l’on admire pousser et qui se transfigure,
D’une graine presque invisible et étouffée, en une majestueuse créature.
Avec bienveillance, il éveille la nature assoupie par la nuit,
Et de son incandescence, réchauffe le sol humide sous nos pieds engourdis.
Il révèle le chant des oiseaux et réveille les yeux encore clos.
De celui qui se tient là, muet et contemplatif, il élève l’âme que son rayon avec tendresse envahit.
De celui qui se tient là, fluet et admiratif, il transcende le cœur que plus rien ne ternit.
L’esprit alors subjugué de l’homme spectateur, pareil à l’étoile qui se lève avec lenteur,
Poursuit ce soleil flamboyant, dans sa juste ascension jusqu’au firmament.
Bientôt il se tient haut, dominant les ombres,
Et déjà il devient chaud, chassant du monde toute pénombre.
Le soleil du matin n’est-il pas le plus beau, le plus doux et le plus merveilleux des instants ?
Il est comme le baiser d’une mère, sur le front de son enfant.
Margaux

Répondre à pberthoudorangefr Annuler la réponse.