« Quand le vent du changement souffle, certains construisent des murs, d’autres des moulins à vent. » Proverbe chinois
Quand le vent du changement souffle…
Le changement arrive parfois en douceur, comme une brise. D’autres fois, c’est une tempête. une chose est sûre : il est inévitable. Un bouleversement, une rupture, un imprévu, une émotion qui déborde, une évidence qu’on ne peut plus fuir.
Et face à cela, nous avons tous nos réflexes.
Certains construisent des murs : ils résistent, s’enferment, se crispent, cherchent à tout contrôler, à figer le connu pour éviter d’avoir peur. C’est humain. C’est rassurant. Mais ça fatigue. Et souvent, ça fait mal.
D’autres construisent des moulins : ils se laissent traverser, transformant la force du vent en énergie. Ils accueillent ce qui est là, ils s’ajustent, ils apprennent. Ils font du changement une occasion d’évoluer.
Ce proverbe m’a beaucoup parlé, parce qu’il dit quelque chose de fondamental :
Ce n’est pas le changement qui fait mal, c’est notre résistance au changement.
Dans une vision taoïste, la vie est changement. Refuser ce mouvement, c’est comme se crisper contre le courant d’une rivière. On s’épuise. On se coupe de l’élan vital.
Mais accueillir le vent — l’imprévu, le nouveau, le déroutant — c’est ouvrir une porte. Une porte vers quelque chose de plus fluide, plus vivant, plus juste.
Et si on essayait ?
Pas besoin d’énormes décisions. Mais simplement, la prochaine fois que quelque chose ne se passe pas comme prévu…
Et si au lieu de résister, on respirait ?
Et si on demandait : qu’est-ce que cette situation vient m’apprendre ?
Et si on laissait ce vent souffler… sans paniquer ?
Aujourd’hui, identifie un changement ou un imprévu récent, même minime. Et observe ta réaction : est-ce que tu construis un mur ou un moulin ? Puis… choisis consciemment. Essaie un autre mouvement. Transforme le vent en énergie. Observe ce que ça change en toi.

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