Comment rendre le changement réel et durable ?
Aujourd’hui nous allons parler changement, habitudes, discipline et transformation.
Tout le monde veut changer quelque chose dans sa vie mais personne ne veut changer, je veux dire personne ne veut fondamentalement changer quelque chose à l’intérieur de soi. Moi la première ! Chaque jour je me force à changer. Chaque jour par de petites actions, des petites choses, un pas après l’autre, je me force à changer, à change qui je suis, mon fonctionnement, mes fonctionnements, mes habitudes, mes prismes, mes croyances… c’est un travail de toute une vie ! Mais sans ce mouvement, même infime, je vous vous assure que rien ne changera dans votre vie.
Si nous voulons des résultats différents de d’habitudes, et bien il va falloir faire les choses différemment de d’habitude.
Comment rendre les nouvelles habitudes plus faciles à tenir dans le temps ? Plus facile à ancrer dans la durée ? Comment provoquer un réel changement ; qu’il ne soit pas simplement bloqué dans notre tête mais bel et bien ancré dans notre réalité ?
Et bien aujourd’hui, dans cet épisode on va comprendre comment changer efficacement !
Si vous êtes auditeurs de mon podcast La Buvette, vous savez qu’elle vous pousse au changement, qu’elle vous invite constamment à changer, à vous adapter, et même au plus petit des changements. Vous savez qu’ici, on ne se contente pas d’être qui l’on est sans réfléchir, on est là pour changer, évoluer, se transformer, et pour être un peu plus libres et un peu plus heureux chaque jour.
Pour tous les nouveaux, je vous souhaite la bienvenue ! Peu importe ce qui vous amène ici, c’est sans aucun doute pour une excellente raison 😊
Rentrons dans le vif du sujet : je ne vous parle pas de tout ça pour rien aujourd’hui, car je vais vous inviter à partager avec moi un challenge !
Pourquoi ? Parce qu’un article éducatif ne vaut rien comparé à l’expérience de la chose, un article de développement personnel ne vaut rien sans une mise en action ensuite. Faire les choses, se mettre en mouvement, ce sera toujours plus éducatif qu’écouter, que lire, ou qu’apprendre avec la tête. C’est dans l’action, dans l’inconfort, dans la mise en pratique et la mise en mouvement que l’on intègre les choses. L’expérience est notre plus grand école, à chacun. C’est pourquoi je vous propose de participer à un véritable défi, la promesse d’un changement intérieur radical et ce à partir de mercredi 22 février.
Pourquoi une telle date ? Pourquoi ne pas commencer un lundi (moi j’ai un toc, je commence toujours les choses ou un lundi ou le premier du mois) mais pas cette fois-ci ! Pourquoi donc ? Et bien parce que c’est une date symbolique, dans nos tripes à tous, dans l’ADN que l’on partage et dans notre fonctionnement même.
Mais comment ça ? de quoi est-ce que je suis en train de vous parler, là ?
Le 22 février c’est le début du carême : dans son origine, le carême se faisait normalement car il n’y avait plus rien à manger, c’est la période creuse, jusqu’au retour du soleil on se serrait la ceinture. Dans pratiquement toutes les religions il y a le carême, et c’est toujours au même moment, c’est naturel, et bon pour nous. Le carême débute après mardi gras, le lendemain, ce mardi gras était aussi appelé la fête du printemps : c’est le moment où on va de nouveau pouvoir travailler et cultiver la terre, mais rien n’est encore visible. Alors, on n’a plus rien à manger à ce moment-là, on a épuisé les réserves et on recommence un nouveau cycle en accord avec la nature. C’est la période de disette jusqu’aux prochaines productions. Dans notre société actuelle, il est évident que cela n’existe plus cette période de disette, pourtant elle correspond étrangement à celle du foie ! Il s’avère que le début du printemps est la période idéale pour détoxiner le foie, et l’organisme. Nos ancêtres disaient que manger peu, pendant une période de 45 jours, détruisait les cellules malades du corps, c’est très intéressant et cela rejoint la notion de « jeune » actuelle.
À partir de début avril, on recommence à manger car on retrouve de la nourriture, on mangeait l’agneau parce que c’est la saison à la quelle il nait. Le réveil de la nature est visible et comestible ! C’est le retour à la vie ! On mangeait des œufs, symbole de retour à la vie et symbole de fécondité. Pour les Grecs, rappelez-vous, c’est le retour de Perséphone !
Je ne vous parle pas de christianisme, ni de religion, mais d’une culture beaucoup plus ancienne, qui fait sens et qui est en accord avec la nature.
Voilà pour la minute culture et pour donner du sens à cette date et cette période de 45 jours dont je vous parle aujourd’hui puisque cette période de carême commence le 22 février et se termine le 6 avril.
Quel est le challenge ? Rassurez-vous, il n’y a qu’une seule règle, celle de ne pas manger de sucre pendant 45 jours. Elle est très simple, cependant pas aussi simple à appliquer.
Qu’entend-t-on par « aucun sucre » ?
- Aucun alcool, aucun soda, aucune boisson sucrée, aucun smoothie, aucun jus de fruits…
- Pas de sucres raffinés, pas d’aliments transformés, de plats cuisinés…
- Pas de farines, pas de pain, de pain de mie, de viennoiseries, de pâtes…
- Pas de bonbons, sucreries, chewing-gum, caramel…
On s’en rend compte que du sucre, il y en a partout. En février et en mars ce sont les lentilles qui sont à l’honneur chez les légumineuses. Chacun fait comme il le sent, comme il peut et comme il veut ! C’est VOTRE challenge, le but c’est d’éliminer au maximum le sucre de notre alimentation, mais sans rigidité 😊
Pourquoi le carême ? Pourquoi je choisi ce challenge ? Parce que la chose la plus importante à changer aujourd’hui dans nos vies, c’est notre alimentation. La chose qui a le plus d’impact c‘est notre alimentation : elle joue sur notre humeur, notre moral, notre condition physique, nos tissus, nos muscles, nos organes, nos articulations, nos cellules, notre pensée, notre attention, notre clarté mentale, notre fluidité, notre légèreté esprit et notre spiritualité.
C’est selon moi la première chose à changer dans notre vie, quand ça ne va pas, ou quand on a besoin de changement, de clarté d’esprit, d’épanouissement, de grandir et d’être heureux.
La plupart de nos problèmes émotionnels et mentaux pourraient être réduits par une alimentation correcte ; et ça, nous n’en n’avons pas encore suffisamment conscience aujourd’hui. Notre alimentation a une influence subtile sur nous, notre organisme et notre fonctionnement.
Cela va aussi provoquer une deuxième chose extrêmement importante : la liberté. Vous allez vous libérer du sucre, et se libérer du sucre est un sacré challenge en lui-même ! Si nous sommes honnêtes et que l’on regarde jours après jours notre alimentation, il y a toujours du sucre. Partout. Il y a du sucre dans les pâtes, dans le pain, dans les conserves et même dans le tabac. Je vous parle de sucre raffiné, le sucre des fruits et des légumes n’est pas le même. Le sucre est une drogue extrêmement puissante, et parfois on n’a même pas faim mais on a envie de manger, et on est pris dans cette envie qui nous drive, faisant fi de toute raison ! C’est la fameuse envie qui va vous faire mettre des chaussures un soir, enfiler un manteau avec le pyjama en dessous et descendre au petit marché du coin vous acheter quelque chose à grignoter, la fameuse glace au noix de macadamia ou la tablette de chocolat.
Le choix de 45 jours, ce n’est pas un hasard, c’est le temps que l’on met à se défaire d’une habitude et à en créer une nouvelle : pour qu’un comportement devienne automatique (on entend souvent 21 jours, c’est en réalité le minimum syndical).
Je vous ai concocté un petit planning au format A4 que vous pouvez imprimer pour ce challenge des 45 jours sans sucres, vous le retrouvez ici. J’ai le mien et il est accroché dans ma cuisine ; c’est un bon moyen de garder le cap.
Si vous manquez un jour, ce n’est pas la fin du monde ! Ceci est valable pour toutes les habitudes, tous les défis, tous les changements que vous mettez en place dans votre vie. Ne vous punissez pas, continuez votre challenge. Dans certain challenge on s’impose de recommencer au début à la moindre faute, je n’aime pas vraiment cette vision du challenge car elle ne laisse pas de place à l’erreur. La tentation sera si forte à certains moments qu’il sera dur d’y résister, et bien faites tout simplement de votre mieux !
Encore une fois, ce n’est pas l’exception qui est problématique, c’est l’habitude, le quotidien, ce que l’on fait tous les jours. Si je mange deux carrés de chocolat en plein milieu de mon challenge du carême, ce n’est pas ça qui va détraquer tout ce que j’ai déjà fait ! Cependant, si je mange du chocolat tous les jours pendant 45 jours, je risque d’avoir des boutons partout sur le visage et peut être des problèmes digestifs. Bref, surtout si vous vous lancez dans ce challenge avec moi, allez-y avec fluidité, laissez toute forme de rigidité de côté ; vous l’abandonnez le 22 février 2023 et jusqu’à la fin du challenge (il est même bien possible qu’elle ne pointe pas le bout de son nez à la fin des 45 jours, le 6 avril !). Nous ne sommes pas des robots, nous n’avons pas de carte mère qui redéfinirait entièrement nos paramètres, nos habitudes, nos addictions… nous sommes des êtres humains en proie à nos émotions, nos états intérieurs, nos questionnements existentiels et nos cervelles qui fusent constamment. Donc il faut prendre en compte qui l’on est et prendre conscience de comment on fonctionne avant de vouloir tout changer et tout chambouler, sans quoi, on risque de tenir 2 jours et tout envoyer balader en pensant profondément à l’intérieur de nous que l’on est nul, pas déterminé et sans volonté aucune.
On a tous une tendance commune qui est que quand on se plante, on a tendance à tout lâcher « j’ai mangé un muffin, c’est foutu pour mon challenge, de toute façon autant en manger 2 et 3 et arrêter là » : les américains appellent ça le « what’s the hell effect » : je vous en parle parce qu’avant je fonctionnais comme ça, parce que j’étais dans cette démarche de perfectionnisme et que je ne m’accorderai en aucun cas le droit à l’erreur. Pour moi erreur était égale à échec qui était égal à abandon total. Comme je ne supportais pas l’idée d’échouer, je préférais arrêter plutôt que de constater que je n’en n’étais pas capable. Aujourd’hui, j’aborde les choses complétement différemment, avec plus de nuances et de souplesse. Mais on a tous vécu cela : « j’ai craqué mon mois sans alcool avec un verre de vin, et bien tant qu’à faire j’en bois 2 puis 3 puis finalement j’arrête parce que c’est foutu ! », c’est le syndrome de : « c’est déjà foutu, alors autant tout lâcher ».
Je ferai un petit épisode de podcast par semaine pour vous soutenir, vous aider, partager avec vous les difficultés et vous donner quelques tips. Chaque mercredi, en milieu de semaine, on fait un point et je prendrai tous vos retours sur l’expérience afin de les partager dans le podcast car ça aidera certainement d’autres personnes.
Si vous souhaitez faire ce challenge, c’est que vous sentez que vous en avez besoin.
Rappelez vous pourquoi le carême existe, dans son origine naturelle, c’est quelque chose dont nous avons besoin. Il nous permet de détoxifier le corps, le foie, pour entrer dans la prochaine saison avec un regain d’énergie, une bonne mine, un état d’esprit apaisé, des pensées claires et une bonne forme physique. À chaque fois que l’on fait une cure de sans sucre, sans alcool, sans tabac etc, on permet à notre système de se décrasser, de reprendre un peu plus de pouvoir, de se renforcer, et ça, ce n’est que bénéfique pour nous et notre organisme.
J’ai déjà entendu « 45 jours, c’est trop long », et je vais être honnête, je me le suis déjà dit à moi-même. Puis j’ai fait un calcul tout bête : 365-45 = 320. En fait, 45 jours en étant pleinement conscient de ce qu’on ingère, sur 365, c’est vraiment le minimum. 45 jours à faire vraiment attention et à porter de la conscience à son alimentation, ce n’est rien.
Le secret pour tenir et arriver au bout de ces 45 jours, c’est de ne pas voir 45 jours, mais de voir 45 fois 1 journée. Oui, ça parait idiot, mais ça ne l’est pas. N’oubliez pas l’outil merveilleux que vous avez entre vos deux oreilles : votre cerveau. Il est merveilleux mais surtout parce qu’il est un peu stupide et qu’on peut le manipuler à notre guise pour arriver à nos fins sans qu’il ne se manifeste trop ! ça veut dire quoi ? ça veut dire qu’au lieu de lui dire « pendant 45 jours tu vas être privé de sucre, malgré ton addiction latente » dites-lui « aujourd’hui, on mange du bon, du nourrissant, du positif, du vivant. » et ça, chaque matin, pendant 45 jours. Chaque matin c’est un dialogue interne, « aujourd’hui on mange du vivant et du bon » : on n’est pas en train de dire « aujourd’hui on se prive », parce que c’est sûr que si on le voit comme ça, on n’aura qu’une envie c’est d’arrêter. L’interdit nous attire, c’est bien connu. Chaque soir, dans le même esprit, on peut barrer notre journée, cocher la case de notre planning. Ce planning, téléchargez-le, imprimez-le, mettez le bien en vue chez vous, dans la cuisine ou ailleurs, et chaque soir, prenez un stylo vert et cochez votre journée ! C’est « j’ai réussi ! ». Et même si vous avez mangé un demie tranche de gâteau à l’anniversaire de votre filleule, ou bu un fond de jus de fruits à la boom de votre voisine, vous pouvez quand même cocher votre journée, parce que vous avez fait de votre mieux et que vous poursuivez votre challenge.
Tout est une question de regard : quel regard je pose sur ce challenge, ce défis que je me lance à moi-même, cette aventure que je m’apprête à vivre, ce cadeau que je me fais à moi-même ? Si je vois ça comme un punition, je risque de lâcher très vite, sans grande surprise, car il est évident que personne n’a envie de se punir tous les jours pendant 45 jours. Vous voyez l’idée ? Je peux décider de voir ce défi comme une aventure et comme un cadeau que je me fais à moi-même, à mon esprit et à mon corps. D’autant plus que le faire avec une communauté, ensemble, c’est beaucoup plus facile, stimulant, motivant ! Nous allons partager nos avancées ensemble, nos embuches, nos difficultés, nos astuces, nos recettes… nous allons nous soutenir dans cette belle aventure ! Nous sommes ensemble, bras dessus, bras dessous, pendant 45 jours 😊
Surtout, si vous mangez cette part de gâteau ou ce carré de chocolat : appréciez-le ! Appréciez son goût, sa texture, prenez le temps de le savourer, et virez cette culpabilité de votre esprit. Ensuite, reprenez votre promesse à vous-même. Mais, si toutefois un craquage survient, lâchez-vous la grappe.
Une des clés pour réussir est de vous demander « pourquoi je veux me lancer ? ». Votre pourquoi sera votre socle : « pourquoi je décide d’arrêter le sucre pendant 45 jours ? ». Quand on se donne un objectif, il doit avoir du sens – sans le sens, il n’y a pas de réelle volonté, il n’y a pas de durée dans cette volonté, il n’y a pas d’implication personnelle. C’est très important de trouver votre « pourquoi » ! Le mien par exemple, c’est principalement de prendre soin de ma santé, de mon corps et de ma tête car en ce moment je mange beaucoup de sucre et j’ai du mal à être apaisée, je suis agitée, je travaille difficilement, et j’ai l’impression d’avoir des pensées obsessives. Je veux, à travers ce challenge, retrouver de la sérénité d’esprit, un bon sommeil et des articulations moins douloureuses ! Ce n’est pas juste « important » pour moi, il y a plein de choses importantes que je devrais faire et que je ne fais pas. Non, c’est « vital », « urgent », « évident ». Parce que cette année dans les projets que je lance j’ai un besoin crucial de discipline, physique et mental, parce que je me lance dans des projets que je ne pourrai pas mener à terme sans passer par cette étape déterminante et capitale. Et si j’arrive à faire ça, je sais que j’arriverai à faire n’importe quoi ! Pas vous ?
Alors, quel est votre pourquoi ? Pourquoi vous lanceriez-vous dans une telle aventure ? C’est ce pourquoi, au fond de vos tripes, qui signera le début de ce voyage intérieur pour vous.
Vous l’aurez compris, ce challenge, c’est aussi un exemple pour vous donner des tips pour changer des choses, des habitudes dans votre vie, pour provoquer du changement durable et stable : si vous arrivez à faire ça, à aller jusqu’au bout avec moi, bravo, vous réaliserez qu’en fait, vous êtes apte au changement, n’importe lequel, car celui du sucre est sans doute le plus difficile à effectuer et à maintenir sur un période telle que celle-ci.
Pour arriver au bout, vous aurez besoin de 2 choses : du sens et une façon de faire. Le sens c’est le pourquoi. La façon de faire c’est tout le reste de l’article, la façon de s’investir, de s’organiser, de faire un écart, d’accepter l’erreur, de refuser l’échec, et de préserver, toujours, de continuer à avancer, d’être en mouvement, de faire preuve d’un état d’esprit positif et bienveillant, d’être dans la fluidité et de dire adieu a la rigidité. En réalité, tout ça, c’est juste ce dont on a besoin pour changer n’importe quoi dans notre vie. Cet article, il n’est pas simplement autour de ce challenge, il parle d’un réel changement. C’est simplement une question de discipline et nous en avons besoin, pour évoluer. Réussir chaque jour, à discipliner ce que l’on met dans notre corps, c’est un sacré boulot, ce n’est pas à sous-estimer ! Vous pourrez être fiers de vous, contents et admiratifs de vous-même.
5 Astuces qui m’ont aidée et que j’ai mises en place avec le temps :
- Préparez vos repas si vous pouvez, ou listez au moins vos idées de repas pour la semaine, on évite le « frigo vide » et les courses en ayant faim parce que c’est à ce moment-là qu’on a envie de sucre plus que jamais, et que bien souvent on craque car cela demande une force mentale de titan pour résister… surtout que les packaging sont faits et pensés pour vous donner envie de les acheter et de manger ce qu’il y a dedans !
- Une des clés est l’organisation : être préparé pour le premier jour, mercredi 22 ! Donc faites vos courses, allez au marché, prenez des choses qui vous font envie, des légumes et fruits de saison évidemment ! Il faut que vous soyez prêt.e, dès le matin, avec un petit déjeuner si vous déjeunez, qui soit déjà sans sucre !
- Rappelez-vous votre « pourquoi » quand vous sentez que vous souhaitez abandonner. « pourquoi » j’ai décidé de faire ça, à la base ? Rappelez-vous également que si allez au bout de votre challenge, si vous allez au bout de votre promesse à vous-même, vous pourrez faire n’importe quoi !
- N’hésitez pas à embarquer à vos côtés votre conjoint ou conjointe, des amis ou vos proches, votre famille ; c’est tellement plus simple et motivant de le faire à 2, ou à plusieurs ! C’est l’inertie de groupe, si j’arrête de fumer mais que tous mes amis fument autour de moi je vais avoir du mal à tenir ma promesse à moi-même, et c’est pareil pour ce challenge, si je suis constamment entouré de personnes qui mangent du sucre toute la journée, ça va être dur, mais la victoire n’en sera que plus grande !
- Utilisez des aides visuels ! C’est pour cette raison que j’ai préparé le planning, c’est un support visuel qui va vous aider, que vous le vouliez ou non, il va consolider l’habitude, il va envoyer un petit message au cerveau, un petit rappel et en prime, il vous apporte satisfaction quand vous cochez votre case en fin de journée. Vous pouvez également utiliser des post-it (dans vos placards, sur le frigo, au bureau etc…). Les aides visuels sont très efficaces, rappelez-vous que ce qui constitue notre monde à chacun, c’est tout simplement ce qui est devant nos yeux. Mon monde est différent du votre car nous n’avons pas les mêmes choses devant les yeux. Si vous laissez trainer des gâteaux partout chez vous, ça va être très difficile de vivre ces 45 jours, donc ce n’est pas idiot si par exemple, chez vous il y a du sucre, de le cacher, derrière d’autres choses, dans le fond du placard, ou sur l’étagère du dessus… Mettez votre planning là où vous ne louperez pas, là où vous le verrez chaque jour, surtout le matin. Dans mon placard par exemple, je mets devant et à hauteur de mes yeux les choses que je n’ai pas envie de manger mais qui sont bonnes pour moi, et quand j’ai une fringale, si toutefois je ne parviens pas à lutter à la tentation d’ouvrir le placard, et bien le cas échéant, je tomberai sur les lentilles, les œufs, les bananes… et si je n’en n’ai pas envie, c’est peut-être qu’en réalité j’ai pas faim et que j’ai simplement envie de manger. Bref, voilà, vous aurez compris, aidez-vous du visuel c’est très efficace.
Je vous partager une dernière chose. Les décisions qu’on prend, les choix que l’on fait pour notre « futur nous » sont les meilleures décisions. Ça veut dire quoi ? Si je me réveille le matin et que je vois mon planning du challenge sans sucre accroché au mur, que je vois ma tasse de thé préparé, avec mon citron et une pomme, c’est en réalité mon moi d’hier qui a préparé tout cela, en faisant ces choix-là pour mon moi de maintenant, d’aujourd’hui, mais mon moi d’aujourd’hui bizarrement il n’a pas envie de manger une pomme, boire un jus de citron et un thé sans sucre ou sans miel. Ce moi d’aujourd’hui, il a un choix à faire : est-ce que je prends ce petit déjeuner, ou est-ce que je me fais des tartines de beurre parce que j’en crève d’envie ? Cette décision du moi d’aujourd’hui, bien souvent elle se solde par « tartines de beurre, et demain je commence à manger mieux ». Oui, parce que mon moi d’aujourd’hui prend les bonnes décisions pour mon moi futur, mais en attendant, aujourd’hui, il fera le « mauvais choix ». Je n’ai pas envie de manger une pomme et un thé, donc je ne vais pas le faire, je le ferai plus tard. Mais quand on fait les choix pour notre « moi futur », comme le planning, l’organisation, les aides visuels etc, c’est comme ça que l’on s’aide et qu’on aide le « moi de demain » à faire les bons choix. Je vire les sucreries du placard aujourd’hui, parce que demain je commence à faire attention, par exemple, je remplace les bières du frigo par du jus de tomate, parce que demain en rentrant du travail, je ne serais peut-être pas en mesure de choisir le jus de tomate si je vois des bières fraiches dans mon frigo, je serai peut-être brassé.e émotionnellement, faible, au bout du rouleau, fatigué.e… donc c’est mon moi d’aujourd’hui qui prépare le terrain pour mon moi futur et qui lui ne lui laisse pas le choix de faire les mauvais choix. En fait, la procrastination, c’est tout simplement ça ! Quand on comprend ce mécanisme, on a déjà réglé un certain nombres de problèmes dans nos fonctionnements quotidiens. On fait de meilleurs choix quand on pense à notre « moi futur » et que l’on agit en conséquence, on lui facilite la vie et on l’empêche de faire le choix d’émotion, le choix d’instant parce qu’il aura passé une mauvaise journée ou qu’il aura une envie soudaine de cochonnerie parce qu’il sera épuisé.
Voilà pour cet article sur le changement, les habitudes, les défis aussi que l’on peut se donner à soi-même mais surtout je crois, les promesses. Nous sommes nombreux à nous promettre que demain, on arrêtera de faire ci ou ça, ou que demain on commencera à faire ci ou ça. Mais également nombreux à croire qu’on n’y arrive pas parce que l’on manque d’énergie, de self control, de motivation, de détermination… Non, je pense qu’on manque d’un « pourquoi » solide, on manque de sens et de pratique. Nous sommes dans notre tête, à nous dire « je veux changer ci et ça », mais je pense que le mieux, c’est de passer à l’action.
Avec cet article, que vous rejoigniez le challenge ou non, vous avez tout ce qu’il faut pour passer à l’action et je vous le souhaite du plus profond de mon cœur.
Je vous remercie pour la lecture de cet article et votre présence ici.
Je vous souhaite une très belle journée.
Prenez grand soin de vous, et à très bientôt.
Margaux.

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