Vivre avec courage : J’ai peur et j’y vais !

Nous, êtres humains, fonctionnons beaucoup sur la peur ; c’est assez rigolo d’en prendre conscience. Mais prenons garde à la peur, car elle est un véritable virus. En effet, elle agit sur l’essence même du fonctionnement de l’organisme puisqu’elle agit sur l’énergie de nos reins. La peur (Kong en chinois) est associée aux Reins. L’émotion dans le corps se manifeste suite à un mouvement de chaleur et la tristesse, la peur, le ressassement et l’anxiété sont des émotions Yin donc plutôt froides.

Selon la Médecine Traditionnelle Chinoise, face à un danger, il y a des mesures à prendre mais aussi une attitude à avoir, et cette attitude elle est liée à l’état émotionnel et psychique en nous, indépendamment de notre état physique. La peur n’évite pas le danger mais on s’aperçoit cependant qu’elle peut l’attirer. Les émotions ont un effet sur notre état de santé parce que l’émotion c’est de l’énergie, elle met en route des fonctions physiologiques du corps ; la colère monte  (visage rouge, un « coup de sang »), la joie va disperser l’énergie, la peur elle, a un effet de descendant (se faire pipi dessus dans une frayeur par exemple). La peur a un effet important sur notre physiologie, elle est liée au reins, et c’est une émotion qui affaiblie nos reins. Là où c’est intéressant c’est qu’entre nos reins il y a notre énergie originelle (point MING MEN), source d’énergie qui peu s’affaiblir et se refroidir sous l’effet de la peur, la peur affaibli ce que l’on appelle le feu de la vie en Médecine Traditionnelle Chinoise. Rappelez-vous l’adage « avoir les reins solides » qui se dit d’une personne qui triomphe d’une épreuve, qui fait preuve de courage et de force ; les reins abritent et nourrissent notre courage et sont affaiblis par la peur. Pour renforcer votre courage ; renforcez vos reins !

La peur va aussi affaiblir notre capacité immunitaire, notre capacité de résistance, par conséquent, elle peut laisser entrer les maladies plus facilement. Il est donc important au quotidien d’atténuer l’impact de nos peurs et de leur faire moins de place à l’intérieur de nous. 

La peur peut se manifester dans absolument tous les aspects de notre vie : dans les relations, j’ai peur de lui dire que je l’aime ou a l’inverse j’ai peur de lui dire que je ne l’aime plus, dans notre santé, j’ai peur de me lancer dans telle activité qui me ferait pourtant du bien mais où je n’y connais rien, je suis nulle, j’ai peur de franchir le cap, j’ai peur d’arrêter de fumer, j’ai peur de changer mon alimentation, dans notre travail également, j’ai peur de démissionner et de me retrouver sans rien même si je suis mal et que je vais au travail avec la boule au ventre, j’ai peur de demander une augmentation à mon patron, j’ai peur de dire à mon collègue que ses blagues graveleuses me sont insupportables, j’ai peur de lancer le projet qui me tient à cœur, j’ai peur de changer de métier, j’ai peur de reprendre des études, j’ai peur de présenter mon projet au monde, peur de parler en public, peur de me lancer dans ce qui compte vraiment pour moi. On peut aussi avoir peur des informations, aujourd’hui la peur est véhiculée partout dans les médias et elle crée de sacré dégâts, mais ça, nous en parlerons en fin d’article. Bref ; des peurs il y a de toutes les sortes.

La peur qui paralyse ; c’est la peur qui dure (plus ou moins longtemps), quand je suis dans l’action, la peur prend moins de place, si j’attends, si je ne fais rien, elle grandit et elle me paralyse. La peur nous prive de notre liberté et c’est nous-même qui la créons. En clair, on se crée nos propres obstacles. Si un coureur refuse de prendre le départ parce qu’il y a des haies sur son chemin, il ne fait pas la course, il n’y participe même pas. Alors que s’il se lance, il court et il saute par-dessus la haie et il avance. On se contre fiche si la haie tombe par terre parce qu’on ne regarde pas derrière, on regarde la prochaine haie et on prend un double élan pour sauter par-dessus. Voilà, la vie et les peurs peuvent s’apparenter à un 100m haies. Imaginez vous sur le départ de la piste ; êtes-vous celui qui ne prend pas le départ parce qu’il voit des obstacles ou êtes-vous celui (ou celle, d’ailleurs) qui se lance en ayant comme objectif de sauter par-dessus chacune des haies pour atteindre à la ligne d’arrivée ?

Un rien t’arrête ou rien ne t’arrête ?

J’ai peur : et alors ? Est-ce que parce que j’ai peur je ne peux pas y aller ? Est-ce que parce que j’ai peur je ne peux pas faire les choses ? On se cache facilement derrière la peur et elle nous sert d’excuse pour ne pas avancer, pour ne pas se lancer, pour ne pas se mettre en mouvement. C’est une bonne raison pour ne pas faire, « quand je n’aurais plus peur j’irai », et bien non, en fait tu n’iras jamais. Tu n’iras jamais si tu attends de ne plus avoir peur. Et croyez-moi, je sais de quoi je vous parle ! C’est dans l’action que l’on peut contrer la peur. Agir malgré la peur, ça s’appelle le courage. Et vivre une vie de courage, vivre avec courage c’est vivre avec toutes les peurs qui nous traversent constamment. Ne croyez pas que les autres n’ont pas peur ; tout le monde a peur et c’est normal. La peur c’est un instinct, parce que notre cerveau est paramétré pour se méfier, pour éviter le danger et l’inconfort et cela se manifeste avec le sentiment de peur : évidement si je monte sur le toit de mon immeuble et que je me penche au-dessus du vide, immédiatement la peur est présente et c’est normal, elle a une fonction de protection, basée sur l’instinct de survie et de conservation. Mais c’est à nous d’utiliser cette peur et ce mécanisme naturel comme un moteur (non pas pour sauter du toit, évidemment, mais pour avancer dans notre vie dans les domaines dans lesquels on ressent de la peur).

Aller au-delà de nos peurs, c’est la transformer en moteur, ne pas rester figé, ne pas reculer, mais avancer, y aller, avec la peur au ventre. C’est comme ça que vous allez la transformer, en la gardant dans le ventre et en y allant quand même. On reconnait simplement que la peur est présente, point. Elle ne prend pas de décision à notre place. La peur ne doit pas vous empêcher d’agir, si vous la laissez faire, elle le fera de plus en plus souvent, de plus en plus intensément et vous deviendrez paralysés au lieu de l’utiliser comme carburant pour votre moteur interne, pour votre feu sacré. Et si vous avez peur de vous lancer, faites des petits pas, un petit pas après l’autre, mais bougez, avancez, allez-y. Faites-vous confiance, la confiance est l’ennemie de la peur ; si j’ai confiance alors je n’ai plus peur. A titre tout à fait personnel, je fonctionne beaucoup comme ça, à chaque fois que j’ai peur je m’en remets à l’univers, au divin, on l’appelle comme on veut, je fais confiance, je lâche ce qui ne m’appartient pas, j’accepte que tout ne dépende pas de moi, que j’y vais avec ma peur et que l’univers s’occupera du reste ; j’ai confiance en la vie et donc en moi. Vous aussi, à chaque fois que vous avez peur, retrouvez cette confiance à l’intérieur de vous, recentrez-vous avec cette partie divine qui est déjà présente à l’intérieur de vous, cette chaleur, ce feu sacré ; lâchez, décontractez-vous, soufflez et ensuite, allez-y. Dans l’action la peur s’atténue. Si je reste dans mon canapé à penser à l’objet de ma peur alors là c’est foutu ; elle va prendre une place énorme et une importance démesurée. La confiance c’est aussi le courage, je suis courageux ou courageuse parce que je fais confiance et que j’y vais malgré ma peur.

Nous sommes la cause de nos peurs nous n’en sommes pas la victime. Les peurs ne sont pas extérieures, elles viennent de nous. Comment éradiquer la peur alors ? Demandez-vous avant toute chose quelle intensité vous mettez dans vos peurs. Où est-ce que je choisis de mettre de l’intensité ? Dans mes peurs ou dans mes actions ? Dans mes peurs ou dans mon courage ? Dans mes peurs ou dans ma mise en mouvement, mon moteur interne ? On peut aussi choisir de renforcer nos reins et préserver notre Qi des reins avec des mouvements de Qi Gong par exemple. Chacun est en capacité de nourrir l’énergie de ses reins et de mettre moins d’intensité dans ses peurs – faut-il encore que cela pique votre curiosité et votre intérêt, car c’est avant tout une démarche qui vous demandera de la mise en mouvement et un peu de travail, cela ne tombe pas du ciel ! 😉

Il y a des personnes qui se servent de la peur comme moteur, et d’autres que ça stop complètement ; ce n’est pas que l’un est mieux et l’autre moins bien, c’est plutôt un état d’esprit qui est différent, et un état de conscience de soi qui est différent. J’ai peur, oui, je prends ma peur en compte, je l’accepte, et j’y vais avec elle. En fait, que la peur soit là ou non ça ne devient pas la question, on ne se focalise pas dessus, on la note, on la prend en compte, et on continue. Je vais chez le dentiste avec ma peur du dentiste, oui. Personnellement j’ai très peur du dentiste, ça fait une semaine que j’ai pris rendez-vous et une semaine que j’y pense et plus le jour approche et plus j’ai peur. J’ai eu envie d’annuler le rendez-vous, c’est une pensée éclaire qui est passé dans mon esprit, que j’ai acceptée et à laquelle je n’ai pas associé d’action. Je n’ai pas mis d’intensité dans cette peur en lui accordant une action, j’ai au contraire renforcé mon courage en me disant « je vais aller à ce rendez-vous avec ma peur et je serais fière de moi une fois qu’il sera passé ». Je sais que je dois faire ça, et la peur n’est pas un frein, elle est une indication de quelque chose à l’intérieur de moi ; j’ai peur d’aller chez le dentiste parce que j’ai peur de la douleur au niveau des dents, j’ai peur des outils, du bruit ok ET ALORS ? Avoir peur c’est normal, surtout quand ça touche au corps (peur d’une prise de sang, d’un électrocardiogramme, d’une IRM… etc).

Pour gérer ces peurs, j’ai commencé avec des petites peurs insignifiantes ; appeler un restaurant pour réserver (c’était très dur pour moi quand j’avais 20-21 ans, aujourd’hui ça me parait ridicule mais c’est là où j’en étais à cette période de ma vie, la prise de parole était difficile sans doute parce que je ne me sentais pas très confiante), bref ; commencez par de petites actions, de petites peurs du quotidien, et allez y en douceur, avec bienveillance, en gardant à l’esprit que la peur est là et que ce n’est pas ça qui compte, ce qui compte c’est votre mise en mouvement, ce que vous choisissez de faire. Gardez également à l’esprit que nos peurs sont des projections d’une réalité qui n’existe pas encore et n’existera surement pas. Une fois qu’on a affronté une peur, on se rend compte que ce n’était pas si énorme, et ça c’est agréable, car on se rend compte qu’on s’est fait une montagne d’un petit caillou sur notre chemin.

En fait l’idée je vous partage aujourd’hui, c’est que la peur n’est pas une LIMITE, elle devient une limite quand on ne regarde pas plus loin que la peur elle-même. Quand on reste bloqué, figé sur la peur ; LA elle devient problématique, LA elle va créer des blocages et des problèmes. Si je comprends la peur et pourquoi je ressens de la peur, alors c’est ok. C’est logique, ça fait sens ; mais en aucun cas cela détermine mes choix, mes actes, mes actions.

Pour contrer la peur, transformez vos pensées. Transformez votre manière de percevoir les choses et principalement celles qui génèrent de la peur en vous. Être responsable de soi, prendre sa pleine responsabilité, c’est aussi ça, changer ce que je me raconte à propos d’une situation, de ce qu’elle génère en moi. Vous n’êtes pas sans savoir et sans comprendre que les peurs sont en lien direct avec les pensées ; transformez nos pensées aura une réelle incidence sur nos peurs et sur la façon dont on les vit.

Bien souvent derrière la peur se cache une réelle réalisation personnelle ; là où j’ai le plus peur c’est là où je dois aller ! Bon alors si vous avez peur de sauter d’un avion sans parachute cela semble logique, là encore le corps est entièrement engagé, le risque de mort est présent, c’est différent d’une peur de passer à l’action par exemple, de changer de travail, de déménager, de quitter votre conjoint ou conjointe, de vous inscrire à un cours de sport…etc. La peur nous crée des limites irréelles et souvent on a peur de quelque chose qui n’est pas encore arrivé et en plus, qui n’arrivera sans doute jamais. Mais là où sont nos plus grandes peurs, c’est peut-être exactement , où nous devons nous rendre.

On voit le courage chez les autres et pas en nous même, mais ce que l’on ne voit pas chez l’autre c’est sa peur, et le vrai courage c’est pas de n’avoir aucune peur, c’est d’y aller malgré la peur au ventre.

Je n’ai pas honte de le dire, moi j’ai peur, j’ai peur tous les jours, j’ai peur à chaque nouvel épisode de podcast, j’ai peur à chaque fois que je poste un réel sur les réseaux, j’ai peur à chaque nouveau client qui vient à moi, j’ai peur à chaque nouvelle rencontre, j’ai peur à chaque nouvelle découverte, à chaque fois que je dois prendre position ou prendre une décision importante, à chaque fois que je dois compter sur moi, en bref à chaque fois que je dois sortir de ma zone de confort. Et ça, vous ne le voyez pas derrière le micro ou les articles, évidemment. Et je reçois des messages « bravo, c’est génial, comment tu fais, moi je n’y arriverais jamais ! » naaaaaaaan, j’ai peur comme tout le monde et je vis avec mes peurs. J’ai juste décidé qu’elles ne seraient plus un frein dans ma vie aujourd’hui. A chaque fois que j’ai peur, j’y vais, je vais dans l’action, dans le mouvement, et je fais ce que j’ai à faire même si la peur est présente. Et en fait, plus je fais, plus j’agis malgré la peur, moins mes peurs prennent de place, moins elles prennent d’importance et ça c’est assez magique parce que ça me donne encore plus envie de fonctionner comme ça ; et j’ai dû y mettre de la conscience, j’ai dû le faire avec mon mental, mon envie, mon désir de vaincre des peurs. Avant j’avais peur d’appeler des personnes ou des services par téléphone, quand j’étais plus jeune, maintenant dès que l’occasion se présente je prends le téléphone je ne réfléchis pas et hop, j’appelle, et en fait la peur n’est même plus là. Aujourd’hui, sur ce plan là, je suis libérée. Mais qu’en serait-il si je n’avais jamais franchi le cap, si je ne m’étais pas mise un coup de pieds aux fesses à un moment donné ? Si je n’avais pas eu cette envie profonde et impérieuse de mettre fin à cette peur-là ? Eh bien aujourd’hui je n’aurais peut-être pas une émission de podcast, je ne publierais pas de vidéos sur le web, je ne pratiquerais pas ce métier de Coach et je n’aurais sans doute aucun client. Plus on écoute nos peurs plus on leur donne de de la place et de l’importance et plus elles en prennent (les coquines !). Aujourd’hui, demandez-vous quel pouvoir vous souhaitez donner à ce sentiment de peur. Quel pouvoir choisissez-vous aujourd’hui de donner à cette peur bien souvent infondée et imaginaire ?

Là où je ne mets pas de conscience, dans ma vie, je laisse les peurs décider de ce qu’elle en est, cette vie. Là où je subis ma vie, c’est là où elle est dictée par mes peurs. Je fais des choix en fonction de mes peurs et non pas en fonction de mon feu intérieur, de mon moteur de vie ; voilà ce qu’il faut apprendre à changer, remplissez votre moteur de carburant grâce à vos peurs, et foncez, pieds au plancher, sans vous retourner, et avec courage. Nos zones d’ombres ont besoin de lumière et à mon sens la peur est une zone d’ombre en nous, nous pouvons choisir d’y mettre de la lumière pour qu’elle s’atténue.

Partagez avec vos proches peut également vous aider ; j’ai une amie qui a failli ne pas lancer son podcast, quelques jours avant le lancement, alors que tout était prêt et elle m’a dit qu’elle avait eu un coup de pétoche énorme. Elle en a parlé à ses proches, on la motivée, on lui a dit que nous on croyait en son projet, elle s’est finalement lancée et son podcast c’est une pépite ! Parlez de vos peurs, car rien que de le dire à haute voix vous aide « j’ai peur de lancer mon projet » : OK. L’exprimer ça attenue déjà l’ampleur de cette peur en nous. Le dire à haute voix est déjà un premier pas. Vous pouvez lister vos peurs, et les lire à haute voix puis les partager à quelqu’un de confiance. Vous serez déjà dans l’action. Cela permet aussi de prendre du recul face à cette peur, de la dire a haute voix c’est aussi l’extérioriser ; la peur est dehors, avec les mots, le souffle, elle est en dehors de vous, en dehors de votre corps, vous prenez du recul sur elle plutôt que de la garder dans votre poitrine ou dans votre ventre. Elle sort de votre corps, quand on parle le souffle sort de notre corps, les mots existent en dehors de notre pensée et notre mental. Quand j’ai peur je peux le dire, l’exprimer, l’écrire et le partage, c’est une étape pour prendre du recul sur cette peur, et pour relativiser.

N’oubliez pas que plus on a peur de quelque chose plus on attire cette chose à nous. Nous attirons ce que nous craignons le plus ; quand on a peur de quelque chose, l’intensité de l’émotion qui est présente en nous est largement supérieure à celle de notre désir.

Je vais vous raconter une histoire vraie, datant des années 50 pour illustrer mon propos. C’est l’histoire d’un marin qui s’est accidentellement enfermé dans un container frigorifique sur un bateau. Pendant le trajet du navire qui dura la nuit, enfermé dans le frigo, il avait gravé sur les murs avec un morceau de métal le calvaire de son agonie, le froid qui l’engourdit, ses orteils qui gèlent etc… et évidement, une fois le bateau arrivé, l’homme fut retrouvé enfermé dans la chambre froide et mort d’hypothermie. Et pourtant, le système de réfrigération n’avait pas été activé durant le voyage de retour du bateau, et tenez-vous bien ; la température à l’intérieur du container a été mesurée à 20 degrés. Cet homme cliniquement parlant est mort de froid mais dans la réalité il est mort de peur. La peur a fabriqué ce que l’homme craignait, ce dont il avait le plus peur. Effectivement, on sait aujourd’hui que notre cerveau ne distingue pas ce qu’il vit et ce qu’il pense avoir vécu, il ne distingue pas la réalité de la peur qu’il imagineL’esprit dirige l’énergie et l’énergie dirige la matière. La peur ouvre la porte à la maladie mais peut aussi en être le nid. Je vous parlais des informations anxiogènes et effrayantes, elles ont un impact sur nous car elles génèrent de la peur. Quelqu’un qui a peur, par exemple d’attraper un virus, va non seulement lui ouvrir la porte mais également lui créer un nid où s’installer et grandir. Donc faites aussi très attention aux peurs que vous laissez entrer dans votre corps, dans votre esprit. On va éviter de regarder des films qui font peur par exemple. Il faut éviter aussi de faire peur à quelqu’un, vous savez pour rigoler on se surprend mais le sursaut de peur est mauvais ; surtout pour un enfant, cela pour lui créer de nombreuses peurs futures, et c’est quelque chose dont nous n’avons pas connaissance… vivez le moins de frayeurs possibles et le moins de peurs possibles car elles ont toutes une incidence. Il faut aussi prendre conscience qu’une peur en alimentera une autre ; plus j’ai de sources de peurs en moi plus je vais créer des peurs, plus nombreuses et plus puissantes. Mais du coup, l’inverse est valable aussi, si je travaille sur une peur cela aura une incidence sur toutes mes autres peurs et ça c’est génial ! D’où l’importance de commencer à bosser sur des petites peurs, des choses à votre portée, aujourd’hui. Bref ça c’était une parenthèse. Mais j’insiste, quand vous ressentez de la peur en vous, rappelez-vous toujours ce marin mort de froid, dans une pièce à 20 degrés…

Voilà pour le partage du jour ; gardez à l’esprit que la peur n’est pas le frein.

Si tu as peur, fais-le quand même, fais-le en ayant peur, car l’important, c’est de le faire. 

J’espère que cet article vous aura plu et peut-être aidés à comprendre la peur, et pourquoi pas vous donner envie de lui faire moins de place dans votre vie.

Si vous connaissez des personnes qui vivent une vie régie par la peur n’hésitez pas à leur partager l’article, évidemment. Mes contenus sont des partages d’une vision personnelle, un partage de choses qui m’ont aidée et m’aident encore au quotidien. Ce que je souhaite, c’est que chacun puisse vivre un peu plus libre et un peu plus heureux chaque jour.

Si vous ne connaissez pas encore mon Podcast (devenir libre et heureux) vous le retrouverez sur la page Articles de mon site et sur toutes les plateformes d’écoutes. Je vous partage 2 épisodes par semaine, tantôt basés sur la MTC tantôt sur le Coaching ou encore sur des réflexions tout à fait personnelles. Je réponds également à des demandes d’auditeurs et auditrices le mercredi en 5 minutes.

Je vous adresse un sincère merci pour avoir pris le temps de lire cet article jusqu’au bout ! C’était dense, n’est-ce pas ? 😉  

Je vous souhaite une excellent journée.

Prenez soin de vous et soyez courageux.

A très bientôt avec joie,

Margaux.

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