La Tristesse : Causes & Solutions

Retranscription complète Podcast La BuvetteEpisode n°17

En fait, c’est quoi la tristesse ?

La tristesse, c’est un effondrement. Autant d’un point de vue intérieur et de l’énergie qui circule en nous que d’un point de vue extérieur, dans le corps physique : la tristesse nous affaisse, elle nous affaiblit, elle nous rend fragile, petit, les épaules et les yeux tombants, les larmes qui coulent sur nos joues.

Il y a réel mouvement intérieur qui s’effectue lorsque l’on est affecté par la tristesse : la tristesse elle affecte le cœur ; on va parler souvent de « peine au cœur », alors que la peur elle, par exemple, aura tendance à nous atteindre au niveau du ventre d’où l’expression « avoir le ventre noué ».

Lorsque l’on expérimente la tristesse ; c’est vraiment comme si dans notre poitrine quelque chose s’effondrait, on le sent parfois, un sentiment de vide très fort à l’intérieur.

Toutes les émotions génèrent du mouvement interne et par conséquent un mouvement externe également.

D’où vient la tristesse ? Que traduit-elle de nous ?

La tristesse provient (presque toujours) d’un problème d’attachement, mais surtout d’une notion de perte. Être triste, c’est perdre quelque chose. Cela peut correspondre à une séparation avec quelqu’un ou avec quelque chose, à un lien qui se perd (décès, rupture amicale ou amoureuse, abandon d’un projet ou d’un rêve, déménagement, perte d’un objet auquel on tient beaucoup…) : il est intéressant de comprendre comment la tristesse est associée à ce sentiment de perte.

En réalité, l’être humain a du mal à accepter les séparations, quelles qu’elles soient, et c’est de là que nait la tristesse. Il est très difficile d’accepter la perte d’une relation, d’un statut, d’un objet même, et encore plus – évidemment – d’un être cher, d’un être aimé. Toute notion de changement peut devenir une source de tristesse, et il ne faut pas minimiser l’impact que cela a sur nous. Si votre ami est triste de devoir déménager et quitter sa maison même si derrière l’avenir lui offre quelque chose ; sa tristesse est valable, elle a du sens. Le sentiment de perte est intolérable pour l’être humain, inacceptable et effrayant. Soyons conscients que dans tout changement, il y a la perte de quelque chose.

La tristesse c’est donc un problème de séparation, mais c’est avant tout parce que l’on vit « mal » la séparation en question. On la vit mal parce qu’il y a derrière cela un fort attachement, un être cher, un objet… c’est d’ailleurs bien souvent un attachement à une illusion, à un souvenir… Lorsqu’une illusion se perd, il y a une séparation qui génère la tristesse. Une illusion qui s’estompe c’est quoi ? C’est une prise de conscience ; et toute prise de conscience engendre de la tristesse, car on se coupe d’une vision idyllique de quelque chose ou de quelqu’un. C’est très intéressant pour soi, pour mieux se comprendre et comprendre nos émotions, d’intégrer cette notion d’illusion ; nous vivons tous dans l’illusion de quelque chose, d’une relation, d’un travail, d’un statut social, d’une vie entière parfois. Devenir conscient, prendre conscience, c’est aussi s’autoriser à balayer l’illusion pour voir ce qui est vraiment.

L’émotion de la tristesse peut être également due à des événements irrespectueux : L’irrespect peut provoquer de la colère mais aussi de la tristesse. Si je me fais agresser physiquement par quelqu’un ça peut me rendre triste, en fait c’est la frontière franchie qui nous rend triste. Cette tristesse-là est plus complexe à gérer, parce qu’elle demande plus de temps, il y a la une blessure en plus d’une perte.

Le décès, en tant qu’êtres vivants, on est amenés à le comprendre et l’accepter, mais l’irrespect ce n’est pas normal pour nous. Quand une personne ne nous respecte pas, c’est très difficile à gérer. C’est assez incroyable, mais l’être humain se remet « plus vite » d’un décès que d’un manque de respect de son être profond.

Le respect c’est lorsque l’autre reconnait notre espace, si la personne passe là où elle n’est pas autorisée, si elle franchit cette frontière, cela génère de la tristesse chez nous.  Ça peut être accidentel auquel cas, ça passera mieux, mais si c’est intentionnel, c’est profond et ça créé une blessure, un réel problème. (ex : agressions, viols, violence, harcèlement moral…) Attention, il y a une multitude de formes d’irrespect beaucoup plus subtiles, et bien sûr ça passe aussi par les paroles ce n’est pas uniquement physique. Une promesse non tenue, par exemple, peut générer de la tristesse.

Comment l’éviter le plus possible ? Y a-t-il des astuces pour adoucir la tristesse ?

Le syndrome de tarzan : Dans la jungle, à toute allure, Tarzan vole de lianes en lianes. Mais pour changer de liane, il doit lâcher celle qu’il tient fermement dans sa main. S’il ne lâche pas, il ne pourra jamais attraper la prochaine, celle qui lui permettra d’avancer, de continuer et de n’avoir pas peur de rester suspendu au-dessus du vide. Lorsque la liane de départ aura cessé son mouvement d’élan, s’il ne l’a pas lâchée, il restera bloqué, immobile, impuissant.

L’idée derrière cette métaphore ; c’est celle du fameux lâcher prise. C’est la nécessité de l’acceptation du lâcher prise. Et ce n’est pas chose simple.

Le lâcher prise on en entend parler partout, mais c’est quoi exactement ? selon moi, c’est une philosophie de vie, ça incombe à tous les aspects de la vie, dans tous les domaines ; pour moi, ça rejoint la notion primordiale de faire confiance à la vie et d’avoir la foi. Souvent d’ailleurs, on fait aisément confiance lorsque tout va bien, mais quand LA tuile arrive, on a qu’une envie, c’est d’engueuler l’univers pour ce qu’il nous tombe sur la tête. C’est normal, c’est humain, ce sont des réactions humaines ; ce sont des émotions qui réagissent à quelque chose d’extérieure et un besoin impérieux d’exprimer la colère qui s’empare de nous à ce moment-là.

Il faut bien faire la différence entre l’acceptation, et le fait d’être d’accord. Tout l’enjeu c’est d’accepter quelque chose avec lequel nous ne sommes pas d’accord, c’est là où c’est intéressant, c’est là où nous devons travailler. Cette étape se fait avec le temps, mais plus j’accepte que je ne maitrise rien et plus j’ai du pouvoir sur les choses, c’est encore un mécanisme très paradoxale de la vie.

La bonne nouvelle mesdames messieurs, et il y en a toujours une sur La Buvette, c’est que Lâcher prise ; ça s’apprend ! Cela demande du temps, évidemment, nous sommes des êtres de lenteur, nous sommes lents dans l’apprentissage et encore plus dans l’apprentissage du cœur ; comprendre cette notion c’est déjà merveilleux, mais l’intégrer c’est un autre travail. Le premiers pas, c’est déjà d’en avoir conscience, non ?

Prenons l’exemple d’une séparation, ce qui est souvent une grande source de tristesse, chez la plupart des gens. Comment peut-on exercer le lâcher prise ? Et bien tout d’abord en acceptant la situation telle qu’elle est : la séparation est là, et c’est ainsi, ça ne dépend pas uniquement de moi, c’est aussi le choix et le besoin de l’autre à cet instant-là. Qui sommes- nous pour savoir mieux que l’autre ce qui est bon pour lui ou elle ? Gardons à l’esprit que RIEN, n’arrive par hasard dans nos vies. Dans votre vie, à vous qui me lisez actuellement, rien de ce qu’il se produit n’est le fruit du hasard ; garder cette philosophie de vie à l’esprit, cela nous aide à expérimenter le lâcher prise.

Lorsque l’on lâche prise dans ce genre de situation qu’est une rupture amicale ou amoureuse, on va ensuite comprendre que la vie est faite de rencontres et de séparations ! S’il y a rencontre, il y a inévitablement possibilité d’une séparation future, l’intégrer c’est déjà une énorme prise de conscience. Rien n’est jamais acquis, et encore moins les êtres humains. Nous sommes des êtres de changements, d’évolution, alors comment pourrait-on prédire qu’une relation durera toute une vie ? On ne le peut pas ; ça n’a pas de sens. L’hypothétique séparation sera présente à chaque instant, et ce n’est pas grave. C’est ainsi, et c’est très bien. Si la vie est faite de rencontres, cela veut dire que les séparations n’existent pas vraiment ; ce sont des rencontres sur un chemin, sur le chemin de notre vie, mais si les liens sont crées grâce à l’amour, ils perdurent même s’il y a séparation physique des corps.

Nous avons tous l’expérience d’un très bon ami que l’on ne voit plus mais à qui l’on pense souvent, le lien est toujours là, il est présent entre les êtres humains.

Depuis que j’ai perdu ma mamie, que j’aimais énormément et avec qui j’avais un lien extrêmement fort, je n’ai eu de cesse de lui parler, le soir, le matin, la journée, je lui parle parfois à haute voix, parfois dans ma tête. De temps en temps, elle se matérialise dans un rêve, et LA, je la ressens, je ressens sa présence, et lorsque je me réveille c’est comme si j’avais passé un bout de ma nuit à ses côtés. Pour moi, aucun lien n’est jamais perdu ; les liens sont invisibles comme des fils d’Ariane qui nous ramènent sans cesse les uns aux autres, s’ils sont cousus d’amour et de respect, ils sont incassables. Ce n’est que mon avis, très personnel, mais je crois profondément aux liens avec ceux qui ne sont plus là, et je les ressens. Et vous, y croyez-vous au fond de votre cœur, les ressentez-vous ces liens d’amour puissants ? En réalité, que cela soit vrai ou non, en fait, on s’en moque ; l’important c’est ce que cela génère en nous. Dans la phase de deuil, accordée à ma mamie, j’ai pleuré, évidemment. Mais très vite, je ne pleurais plus. Je ne voyais pas une séparation ni une disparition, car même si elle n’est plus là, chaque jour je ressens et je nourris ce lien qui nous relie. Si penser à un être perdu me procure de la joie ; alors c’est ainsi que je décide de voir les liens et les séparations. Nous avons le choix de ressentir de la peine, de la tristesse, je ne dis pas que c’est facile, je vous dis simplement que ce choix-là, il nous appartient personnellement. La tristesse peut se pointer ponctuellement et c’est normal, surtout dans les rappelles, mais ça ne doit pas devenir un état constent, pour notre bien être et notre équilibre psychologique. Faites attention à ce que vous ressentez, nous sommes impactés bien plus qu’on ne le croit par nos émotions, et surtout par la tristesse.

Ne pas accepter l’idée de la séparation ou une séparation concrète, l’idée d’une perte, c’est se condamner soi-même à être malheureux – parfois pendant des années voire toute la vie.

La question de la séparation elle nous renvoie inévitablement au sentiment d’abandon, qui générera évidemment de la tristesse. Dans le sentiment d’abandon il y a quelque chose de difficile pour l’être humain c’est l’incompréhension. Souvent, on aura tendance à penser que c’est de notre faute, que l’on a fait quelque chose, et que l’autre nous quitte parce que l’on n’est pas assez bien ; mais en réalité, le choix d’une personne de de séparer d’une autre lui incombe entièrement. Nous avons toujours besoin de comprendre les événements qui arrivent, nous sommes des êtres qui rationnalisent beaucoup trop. Mais comprendre ça passe par la mental, alors que l’acceptation, tout comme l’intégration, elle passe par le cœur .

ATTENTION : je ne suis pas en train de dire que toutes ces pertes-là ne sont pas réelles ! Ce sont des pertes, on perd quelque chose dans toutes les situations citées jusque-là ; mais ce qui va faire la différence sur le sentiment de tristesse qui nous envahit à ce moment-là, ce sera la manière de voir les choses. Une bonne façon de se sortir de ce sentiment empoisonnant c’est de s’ouvrir à autre chose, s’ouvrir à ce qui est nouveau. L’être humain par nature est plutôt fermé à la nouveauté, ce qui renforce, vous l’aurez compris, le risque de mal vivre ce que l’on appelle une « perte » et donc de nourrir une potentielle tristesse.

Quand on accepte ce qui est et que l’on s’ouvre à autre chose, alors rien n’est grave et la vie continue.

Comment « vivre » la tristesse ?

Lorsque l’on éprouve, la tristesse, comme c’est une perte, il y a inévitablement un deuil qui doit s’effectuer en nous. Vivre cette tristesse, c’est traverser plusieurs temps de réaction.

Tout d’abord, il est important de se respecter et de respecter cette émotion : il faut la laisser exister. Elle n’est pas là pour rien, vous avez un processus à faire face à la perte qui a généré cette tristesse. Laisser l’émotion être ce qu’elle est, cela peut prendre un certain temps et cela dépendra des personnes et de certains facteurs.

Il ne faut donc pas nier cette vague de tristesse, car elle a du sens.

Après cette vague d’émotion intense qui peut durer plus ou moins longtemps ; c’est là que tout se joue et il sera important de ne pas rater le train qui nous mènera vers une attitude différente. A cet instant-là, il faudra s’autoriser à lâcher. Lâcher, ça voudra dire ne plus nourrir l’émotion.

En réalité c’est assez paradoxale car c’est la première étape d’acceptation qui nous permettra d’expérimenter ensuite le lâcher prise. Pour gérer un minimum la situation, il est essentiel de ne pas commencer par lutter contre. Accepter, laisser aller, se laisser entrainer même perdre le contrôle ; ce sont ces bases-là, incontournables, qui nous permettront ensuite de remonter. C’est toucher le fond pour mettre un puissant coup de talon et remonter à la surface. Vous l’aurez compris, pour remonter vite, il ne faut pas rester trop longtemps au fond.

Il peut arriver que le sentiment profond d’effondrement nous empêche de faire quoi que ce soit, que l’on ne trouve plus la force en nous, et qu’on ait plus envie de rien. C’est exactement là, qu’il est nécessaire de remonter. De bouger. De se mettre en mouvement. Nous en avons parlé dans l’épisode précédent ; le mouvement est nécessaire à notre santé mentale, dans la dépression, la colère et la tristesse. Evidemment, aller se balader ou sortir de chez soi semblera impossible ne serait-ce qu’à imaginer ; et pourtant, cette mise en action sera essentielle.

Gérer ce temps de descente dans les abysses de la tristesse est donc une clé pour en remonter plus aisément. Plus on retrouve un état de joie rapidement et moins l’émotion fera de dégât en nous. Plus on cultive la joie, même dans des broutilles, des petites choses du quotidien, et moins on permettra au cœur et ses mécanismes d’enquister des nœuds profonds en nous. La tristesse n’est pas une émotion qui nous fait du bien ; la joie elle, peut soigner tous nos maux.

Toute épreuve est sur notre chemin pour une raison, et celles qui ont les plus douloureuses sont celles qui nous donnent le plus de force, qui nous changent qui nous transforment intérieurement ; mais c’est à nous de l’accepter et de mettre le processus en marche. Nous avons les clés pour faire de nous-mêmes des êtres extraordinaires, au quotidien.

Je vous l’ai dit plus tôt, le temps ne détruit jamais le lien entre les êtres, mais il épure les choses dans les relations – parfois une amitié forte depuis des années s’amenuise puis disparait ; notre rôle dans cette partie là, c’est simplement de se demander, en conscience : « est-ce vraiment par hasard ? ».

Une dépression c’est un état de tristesse qui dure dans le temps ; elle devient pathologique quand on n’arrive plus à remonter, à revenir à un état de joie. Lorsque l’on est confronté à cet état de dépression ; il faut jouer la carte de l’avenir, de l’espoir, du futur, avoir des projets ; car être dans l’instant présent à ce moment-là n’apportera pas grand-chose. Alimenter l’espoir donnera de la joie, et c’est très important de faire le lien entre les deux et de comprendre que l’on peut changer notre état d’esprit et nos émotions avec le pouvoir incroyable de l’imagination. Le pouvoir de l’imagination est puissant et nous pouvons nous en servir pour cultiver notre joie intérieure.

La séparation nous conduit à la solitude et la solitude c’est dangereux pour l’être humain ; dans la survie on est dans une logique de posséder et de ne jamais perdre, d’ailleurs la tendance à stocker et collectionner s’appuie sur l’instinct de survie. La tristesse ; c’est la manifestation de cette perte, elle s’appuie sur quelque chose de très instinctif, qui est au servie de notre survie. Elle est normale, elle est légitime cette tristesse.

La tristesse est très liée à l’avoir, c’est un rapport à la possession, plus je suis possessif et plus je vais être triste. Plus je suis relié à mon être, et moins j’aurais tendance à ressentir de la tristesse.

Je vous parle de survie, mais pour vivre bien et heureux à long terme, ce n’est pas le principe de survie qu’il faut adopter. A court terme, la tristesse présente un intérêt, mais a long terme elle devient problématique. Le court terme nous fait survivre mais ne nous rend pas heureux ; c’est la vision à long terme qui nous permettra d’être bien dans l’ici et maintenant. Lâcher ce que l’on perd va à l’encontre du processus même de survie ; en prendre conscience nous permettra de vivre différemment dans un processus de long terme.

La vie, c’est le mouvement : cela implique d’accepter puis de passer à autre chose. Lorsqu’on lâche, on s’ouvre à du nouveau. Mais l’être humaine n’est pas friand de la nouveauté ; il préfère quelque chose d’inconnu qui le rend triste et mal plutôt qu’un inconnu qui hypothétiquement le rendrait heureux.

Le sentiment de solitude, d’abandon, se sentir incompris ; ce ne sont pas des choses à prendre à la légère. La tristesse qui dure, elle peut vraiment être destructrice, ne la laissez pas tuer votre joie intérieure, votre amour de vous-même, du monde qui vous entourent, et des personnes qui sont près de vous, et qui vous aiment. Lorsque l’on est triste, n’oublions pas que nous avons une ressource inestimable à nos côtés : d’autres être humains. Des êtres qui vivent et ressentent les émotions comme nous, et si ceux à qui vous vous référé habituellement ne sont pas en mesure de vous écouter, de vous aider ou de vous aimer de la juste manière à cet instant-là, ce n’est pas grave, allez chercher un autre être humain, nous sommes nombreux sur cette planète ! Il y a forcément quelqu’un qui vous attend quelque part : cette rencontre fortuite, cette ancienne amitié, cet ami d’ami dont on vous a parlé : c’est cet être humain qui est dans la capacité de savoir vous écouter et vous entendre à cet instant-là, au moment où vous en avez exactement besoin. Ne perdez pas l’espoir qui fait battre votre cœur et dirigez-vous là où il y a de la joie ; là où quelqu’un vous fera esquisser un sourire, un rire, une émotion agréable, en gardant dans un coin de votre tête que même cette rencontre-là reste soumise à la loi humaine qui est qu’elle engendrera un jour, une séparation 😊 à vous d’entretenir le lien dans votre cœur par la suite, si vous le désirez.

L’importance de cultiver la joie.

Dans l’idée commune, la tristesse est opposée à la joie ; mais la façon dont je vais vous proposer de voir la joie ici sera au contraire en lien avec la tristesse. Il existe un rapport entre les deux, car la tristesse nous indique l’endroit où l’on ne porte pas assez de joie. La tristesse, en réalité, c’est une absence de joie, elle est donc extrêmes révélatrice.

Alors tout l’enjeu sera d’arriver à mettre de la joie dans notre cœurs, de la lumière dans nos parts d’ombre. Vieillissons en devenant de plus en plus joyeux ; telle est notre mission sur terre et heureusement, c’est à la portée de tous ! Cultiver la joie, cela se travaille ; d’ailleurs la notion de culture fait référence au temps et au travail. 

La tristesse joue un rôle important dans notre vie d’êtres d’émotions, car elle nous permet de découvrir plein de choses sur notre joie. La tristesse liée à l’avoir nous permettra donc de découvrir la joie d’être. Cette phase-là elle est nécessaire pour pouvoir être joyeux. D’ailleurs ce sont souvent ceux qui ont vécu les pires horreurs, traversé les pires tristesse, qui sont les êtres les plus joyeux que l’on connaisse.

Je remercie François et son enseignement taoïste pour m’avoir appris à accepter, gérer et changer ce sentiment de tristesse. Aujourd’hui, grâce à cette philosophie de vie, je comprends que la douleur peut-être moteur d’un changement, d’un apprentissage, mais j’ai également intégré que la tristesse ne devait pas prendre autant de place, dans une vie, que la joie.

Alors surtout, cultivez votre joie intérieure 🙂

Margaux

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