Lorsque l’on souhaite évaluer notre force, notre force à dire « non » ou à maintenir une décision, on prend automatiquement en compte l’extérieur comme un obstacle, comme quelque chose à franchir. On va essayer d’aller plus loin, d’évaluer notre capacité à dire « non », ou à dire « oui » d’ailleurs.
On pourra se demander fréquemment ; « est-ce que j’ai en moi la force de dire non ? » et c’est une vraie question, qui attend une réponse précise, d’autant plus lorsque notre entourage est habitué à ce que l’on dise « oui » constamment. Non seulement cela implique l’idée de dire « non » mais surtout de tenir ce « non ». C’est là que l’on prend conscience de la pleine mesure de notre force.
Nous avons tous besoin de résister, d’affronter, voire même d’aller un petit peu jusqu’à l’interdit parfois ; et c’est normal ! Ce sont des petites rebellions, du type déposer un arrêt de travail lorsque l’on se sent au bout du rouleau, ou passer au feu lorsqu’il vire à la limite du rouge.
Mais alors, où cette force va-t-elle trouver ses points d’appui ? Et bien dans notre manière de nous exprimer et dans le retour que l’autre en face de nous nous fera. Prenons l’exemple d’un jeune garçon qui a l’habitude de se bagarrer avec son père en jouant, il perd constamment évidemment car son père est plus fort que lui physiquement, mais si ce garçon prend confiance en sa force, qu’il grandit et finit par « battre » son père, il pourra alors constater la mesure de sa force.
Se rendre compte de notre force intérieure est déjà un grand pas, mais se l’approprier est indispensable. C’est ne plus se sentir en dessous de l’autre, ou sous l’emprise de l’autre. C’est se positionner en tant qu’égal de chaque être humain qui nous entoure. Alors il y aura à cet instant-là, un équilibre de personne à personne. D’être à être.
Les confrontations entre deux personnes peuvent se faire de manières très douces, très mouchetées, vous pouvez vous emparer de votre force en douceur ; alors inutile de recourir… à la force !
Margaux

Laisser un commentaire